Cheval messager. |
mardi 29 janvier 2019 |
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Tremblant de fièvre, en la ruelle Entre un lit défait et le vieux mur frais En ces enfances, sempiternelless Où l’on fait l’homme, à pauvres traits
Versant sur moi, petite mère Cet amour vibrant, qui tout m’envahit Ce chant souterrain, qui fait se taire
D’un sombre marais, affleurant les eaux Mouillant des couleurs, fragile aquarelle Sillage floral d’un léger pinceau...
Je portais mes pas à la fenêtre Le soleil blutait sa lueur chagrine Ah cœur sensible, qu’il faut soumettre
Si paisiblement, tirant sa charrette Clandestinement, j’y cachais mon être Comme violette aux chaleurs soustraite
Ce cheval qui va franchir la colline Te portera-t-il, petite mère Ce cœur ferré sabotant ma poitrine Cet amour d’enfant, pour l’avouer trop fier ?
Joël LEPLAT (tous droits réservés) |
La dernière mise à jour de ce site date du 29-01-19